Amoins 80% de l'énergie utilisée par notre cerveau est dédiée à l'inhibition. Et la régulation du processus douloureux n'échappe pas à cette règle
En effet, notre cerveau peut, lorsqu'il est convenablement cablé, pleinement moduler les informations douloureuses grâce à des zone dédiées ( substance grise péri-ventriculaire, péri-aqueducale, locus coeruleus, noyaux du raphé...) qui vont constituer un véritable système analgésique descendant
Ainsi, on peut aisément comprendre qu'une douleur présente au matin et cédant progressivement viennent plus d'un manque d'activation neurologique que de cette vision éronné car localiste de "muscles pas chaud"
Une surcharge neurale par bruxisme, une nuit perturbée par un nombre incomplet d'heures passées dans les fréquences basses du sommeil profond, une mauvaise ventilation ( la respiration nasale agit comme une véritable "climatisation cérebrale" ), un foie surchargé...sont autant de motifs de débalancements neuronaux, bridant notre cerveau dans sa capacité à réguler, entre autre, la douleur
Mais alors comment réveiller spécifiquement son cerveau ?
En activant notre vision ( qui implique 60% de nos aires cérébrales ) en soutenant nos schémas respiratoires ( L'O2 est le carburant No1 du cerveau ), en reniflant de l'HE de menthe poivrée, plusieurs fois, sous chaque narine, en frottant la peau de la zone douloureuse, en vous focalisant sur tout ce dont vous êtes fier ce jour et qui vous rend heureux...
Un super exercice visuel est par exemple d'alterner vision de prés / vision de loin ( on fixe son pouce placé suffisamment près de manière à loucher, puis le mur, et on répète ) afin d'activer notre mésencéphale, une structure capitale dans la modulation du process douloureux
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