Car notre cerveau est prédictif, il a besoin d'interpréter les signaux que lui renvoie le monde afin d'en réduire l'ambiguïté et de s'en créer une représentation stable et cohérente.
Et si cette impossibilité à faire des suppositions sur le réel, à en combler les vides, pouvait augmenter le processus douloureux ? C'est ce qu'une étude de 2010, dans laquelle 73% des sujets atteints d'algodystrophie ont vu l'intensité de leurs troubles sensoriels perceptifs augmenter drastiquement à la vue d'images bistables, dites "ambiguës"
Ces images interférent donc avec la capacité intrinsèque du cerveau à reconnaître et interpréter des motifs sensoriels, prérequis indispensables à notre interaction avec le monde.
Alors, jeune femme ou sorcière ? Lapin ou canard ?